Les solutions développées par GOUR MEDICAL s’appuient sur les avancées de la recherche scientifique réalisée sur les propriétés thérapeutiques et médicales des molécules issues des cannabinoïdes.

L’intérêt de la communauté scientifique et des laboratoires internationaux pour ces propriétés a notamment été relancé par les résultats des travaux réalisés par le Professeur et chimiste Raphaël Mechoulam, qui le premier isole le principal composé psychoactif du chanvre en 1964. Depuis ces dernières années, les champs d’investigation, attirant un nombre toujours plus important d’acteurs de la recherche, se sont étendus aux autres molécules présentes dans la plante (phyto-cannabinoïdes, terpènes, flavonoïdes, …), ainsi qu’à celles sécrétées naturellement par l’organisme humain (endo-cannabinoïdes)¹. Durant la dernière décennie, le nombre d’études consacrées à l’usage thérapeutique de la plante a plus que doublé, élevant le nombre total de publications à plus de 15.000 en 2016².

Ces études suggèrent une utilisation à des fins thérapeutiques dans une grande diversité de maladies et de pathologies.

Le cannabis existe aujourd’hui – pour l’homme – sous plusieurs formes médicales, dont la disponibilité dépend de la législation du pays où il est autorisé :

• Bedrocan disponible en pharmacie depuis 2005 (Hollande et pays importateurs : Espagne, Italie, Finlande par exemple) et délivré sur prescription médicale ;
• Marinol (dronabinol : THC de synthèse) : prescrit par exemple pour le traitement des nausées et des vomissements liés à la chimiothérapie, ainsi que pour l’amélioration de l’appétit chez les malades atteints du sida. Il est autorisé dans quelques pays européens, par exemple l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni ;
• Sativex : prescrit par exemple pour le traitement des douleurs associées à la sclérose en plaques. Il est autorisé au Canada depuis 2005, en Allemagne depuis 2010, en France depuis 2014, en Belgique depuis 2017.

1 : voir notamment les travaux du Pr. Lumir Hanus décrivant la structure de l’anandamide (neurotransmetteur cannabinoïde endogène) et les endo-cannabinoïdes dans les années 1990, en collaboration avec le Pr. Bill Devane.

² : pubmeddev, « cannabis – PubMed – NCBI », sur www.ncbi.nlm.nih.gov

Le cannabidiol (CBD), un des principaux cannabinoïdes, a été isolé en 1940 par Adams et ses collègues, mais sa structure et la stéréochimie ont été déterminées en 1963 par Mechoulam et Shvo. C’est aujourd’hui le deuxième cannabinoïde le plus étudié après le THC. Le CBD exerce de nombreux effets pharmacologiques, véhiculés par des mécanismes multiples. Il a été cliniquement évalué dans le traitement de l’anxiété, la psychose et les troubles du mouvement (épilepsie…), et pour soulager la douleur neuropathique chez les patients atteints de sclérose en plaques (en combinaison avec le Δ9-THC dans un mélange 1:1 (%THC=%CBD), le Sativex par exemple).

Le cannabidiol agit sur de très nombreuses cibles. Malgré une très faible affinité pour les récepteurs CB1 et CB2, le cannabidiol antagonise ces deux récepteurs et agit sur d’autres récepteurs cannabinoïdes. Il augmente la concentration de l’anandamide synaptique par inhibition de sa recapture et par l’hydrolyse de l’enzyme FAAH (fatty-acid amide hydrolase).

Il agit sur d’autres systèmes tels que les récepteurs impliqués dans la douleur ou le système sérotoninergique comme agoniste des récepteurs 5-HT1A, et d’autres récepteurs opioïdes. Il agit par désensibilisation des canaux ioniques, mais également en antagonisant le récepteur sérotoninergique 5HT3A. Il agirait également en potentialisant l’effet analgésique du THC.

Le cannabidiol est un puissant inhibiteur du CYP2D6 et du CYP2C19. L’élimination est lente et essentiellement biliaire.

Médicalement, il est utilisé pour traiter les convulsions, l’inflammation, l’anxiété et les nausées, ainsi que pour inhiber la croissance des cellules cancéreuses Le CBD peut être administré sous différentes formes.